• Editorial

    UNE REVOLUTION DE PALAIS DANS LE MONDE DU FOOTBALL KINOIS

    EditorialLes amoureux du ballon rond en république démocratique du Congo doivent désormais s’habituer au FC Renaissance du Congo, l'appellation contrôlée d'une nouvelle équipe qui vient de faire son apparition dans le microsome sportif kinois. Ainsi prend fin cette guerre des chefs qui a failli tourner au vinaigre par un affrontement frontal et direct entre les deux parties  en conflit dans la grande famille imanienne.

    Deux groupes se disputaient depuis un bon bout de temps l'hégémonie, la légitimité et la légalité au sein du team aux couleurs vert et blanc. D’un côté, les conservateurs qui se disent les vrais dépositaires de la marque, regroupés autour Maître Taureau, de son vrai nom Ngombe Baseko, fondateur coopté de Daring Club Motema Pembe, ce club légendaire créé en 1936 par le père Raphael de la Kéthule de Ryove et qui veulent maintenir le statu quo au sein de ce club qui leur a été legué par LOFUNZO. De l’autre côté, les grands supporters, excédés par cette politique accordant des pouvoirs exhorbitants à des personnes qui sont devenues à la longue très nuisibles à la bonne marche du club. A cause de leurs pratiques de bas étage, ce groupe des daringmen professionnels freinent la promotion du club. Ainsi, ils sont à l'origine des résultats en dents de scie récoltés ces dernières années.  

    Au moment où tous les indécis qui avaient décidé de jouer une neutralité  positive attendaient avec beaucoup d'espoir les conclusions de la double médiation amorcée par Munkamba Kadiata Nzemba à l'intérieur de cette grande famille sportive et la seconde celle-là initiée par le Haut sommet, André Kimbuta Yango, le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, c'est sans surprise que tous ceux qui étaient au parfum de ce dossier ont appris la mort dans l'âme, la concrétisation de ce projet de  la réforme décidée par le groupe du Pasteur Evêque Mukuna avec en prime la scission de ce club avec la création du FC Renaissance, une nouvelle formation aux couleurs vert et blanc, auxquelles il faudra ajouter des motifs oranges.

    Ce deuxième camp qui tenait mordicus au changement des statuts du club qui selon eux, doit se muer en société vient de franchir le rubicond. Plus rien ne sera plus comme avant disent les indécrottables Tupamaros. Lorsque ce groupe des sociétaires de Daring acceptent de laisser la LINAFOOT à la bande de Me Taureau, et d'aller faire le dur apprentissage et leurs premiers pas à l'EPFKIN, cela s'appelle une révolution de palais, qui heureusement pour leurs auteurs s'est réalisé en douceur, c'est à dire sans une effusion de sang. 

    On nous a cité des exemples de plusieurs équipes de rénommée mondiale qui sont passées par cette voie. En Angleterre, Manchester United et Manchester City ont été créées presque dans des conditions similaires. Elles sont le fruit des divergences et de la mésentente qui avaient élus domicile au sein de City, la formation-mère. A Milan en Italie, nous avons l'Inter et le Milan AC qui se disputent l'hégémonie dans leur ville de Milan. Ces genres d'incidents  sont à l'origine de ces derbies à risque qui mobilisent les foules et qui restent totalement interdits aux cadriaques. Ces deux cas font jurisprudence et en ce qui concerne des nombreux  supporters de Daring, reputés comme un club des intellectuels, ils ont juré de ne plus faire marche arrière. Ainsi va le train de l'histoire. 

    La rupture ayant été confirmée, chaque camp se recroqueville dans sa position. C’en est donc fini avec cette grande formation de Daring, ancienne formule qui nous avait fait rêver et qui nous avait enivré à Reine Astrid, à Tata Raphaël et à Kamanyola  avec son football magique. Ainsi, pour éviter une crise difficile à dénouer, les autorités ont été contraint d'accepter, malgré eux, ce fait accompli. Paix sociale oblige.

    Pour ce faire, cette dissidence a accouchée d'une nouvelle formation qui évoluera la saison sportive prochaine au championnat de l'EPFKIN. Elle a aussi tranché en se démarquant complètement de DCMP, qui va continuer son chemin de la croix à la LINAFOOT. Ainsi, la nouvelle équipe née de la fusion du FC Matiti Mabe et de JOGARI portera le nom de Renaissance du Congo. Pourquoi ce nom de la renaissance alors que les supporters voulaient que leur club évolue sous la bannière de Imana Matiti Mabe. 

    Le nouvel homme fort de ce club qui a annoncé l'information au cours d'une conférence de presse organisée le 24 juillet 2014 a fixé l'opinion publique en confirmant que c'est pour désamorcer cette bombe latente qui couvait dans la capitale, Mais aussi et surtout pour éviter un conflit inutile avec l'Autorité urbaine et que  le nom de la RENAISSANCE DU CONGO a été adopté. C’est une façon de ne pas s’éloigner non plus du Père Raphaël, initiateur du football à Kinshasa, alors Léopoldville. En outre, la Renaissance, c’est le renouveau du football congolais par l’abandon des pratiques fétichistes et la mise en œuvre d'une gestion transparente du club. Bref, le FC Renaissance incarne le renouveau du football congolais.

    KOKE MIEZI Kocsis 


  • Commentaires

    1
    prince ndekani
    Mardi 21 Avril 2015 à 17:11
    Je ma pel Prince ndekani jesuis suporteur numero 1 dela Renaissance du Congo se que je vais dir tozala onnete quoi termine tozala pé bomoko nde tokolonga
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